Territoire de l’action :
Intercommunal |
Objectifs :
Aider à la résolution des situations psychosociales complexes en créant un espace de travail où sont mises en commun les compétences, les expériences et les analyses
Déroulement de l’action :
Diagnostic réalisé dans le cadre des travaux d’élaboration du Contrat local de santé du territoire du Pays de Martigues (Martigues, Port-deBouc, Saint-Mitre-Les-Remparts) et qui a donné lieu à un plan d’action en février 2015.
Mobilisation des équipes de terrain susceptibles d’adresser des
situations :
- Rencontres des partenaires sur leur lieu de travail, pour une plus grande connaissance mutuelle et pour favoriser l’adhésion à la démarche
- Rencontres avec les équipes des Pôles sociaux des 3 villes,
- Rencontres avec les personnels des services de psychiatrie du CHM: Équipe CMP adultes de Martigues, Équipe CMP adultes de Port de Bouc, l’équipe des urgences psychiatriques, Hôpital de jour pour adultes, secteur 24, Villa,les 3 pins, Équipe de l’Espace Santé Jeunes,
- Rencontres organisées à la demande des partenaires : Responsables des résidences sociales ADOMA et ALOTRA, le Centre social du Bargemont, la LOGIREM, l’ADDAP 13, le centre social Mandela à Port de Bouc,
- Rencontre avec le Pôle Info Seniors, la MAIA et la Plate forme d’appui, pour une meilleure connaissance des dispositifs et bonne articulation entre eux,
- Des rencontres, échanges téléphoniques et courriers électroniques ont eu lieu auprès des Médecins psychiatres libéraux et médecins généralistes pour leur présenter l’outil et rechercher leur participation.
- Communication auprès des professionnels dans le cadre des commissions organisées par l’association APORS (réseau de professionnels autour de la santé mentale),
- Communication vers les professionnels de santé dans la revue « Médecins en Pays de Martigues »,
- Mise en place de 4 réunions de travail pour élaborer la charte éthique et de fonctionnement.
- Action(s) qui en découle(nt) :
Mise en œuvre des réunions tous les 2 mois sur la base d’un calendrier établi avec les membres permanents de la cellule de coordination
Résultats :
12 situations présentées (2 personnes seulement ont donné leur consentement )
Typologie des situations : des personnes entre 40 et 60 ans, la plupart du temps seules : célibataires séparées ou veuves, bénéficiant de l’AAH ou du RSA.
Les points positifs :
- Les réunions de la cellule de coordination ont permis de créer des liens entre les partenaires,
- Les échanges sont constructifs et permettent d’appréhender la situation de la personne dans sa globalité, de décider ensemble des actions à entreprendre et construire un plan d’action cohérent,
- Les médecins psychiatres apportent un éclairage médical sur une éventuelle pathologie,
- Cela a permis d’amener des personnes vers le soin ou de se rendre compte qu’il y avait eu une rupture de soins,
- Cela a permis de suspendre 3 procédures d’expulsion
Les professionnels ayant orienté des situations évoquent aussi des difficultés rencontrées :
- Les liens entre les professionnels du social et du médical ne sont pas toujours faciles à mettre en place. Certains partenaires sociaux regrettent que le secteur médical mette en avant des freins à la prise en charge. Les freins évoqués sont notamment l’insuffisance des moyens humains, l’absence d’adhésion des personnes… la présence d’un bailleur en tant que membre permanent pose problème à certains partenaires qui expriment la nécessaire neutralité que les membres permanents doivent avoir au regard de la situation étudiée (Pôle social de Martigues et Maison Départementale de la Solidarité).
Perspectives :
- Poursuite des réunions
- Améliorer le fonctionnement de la cellule de coordination : Bien que ce ne soit pas la finalité de ces réunions, il est convenu de réaliser le suivi des préconisations pour connaître l’évolution de la situation : savoir quelles sont les préconisations qui ont été mises en œuvre et, pour celles qui ne l’ont pas été, savoir quelles en sont les raisons.
- Développer sur Martigues un partenariat plus étroit entre services sociaux et le CMP adultes (comme cela se fait à Port de Bouc). Cela pourrait permettre de réaliser plus facilement des visites conjointes travailleurs sociaux/infirmiers.
- Dans la recherche de solutions : la question de l’accès au logement est souvent sans réponse. Cela met en lumière un des axes de travail du CLSM qui demande à être enclenché et qui propose de réfléchir à de nouvelles formes de logements.
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