SISM 2024 : l’argumentaire et l’affiche sont en ligne!

La 35ème édition des SISM, dont le CCOMS est partenaire, aura lieu du 7 au 20 octobre 2024, autour de la thématique suivante :

« En mouvement pour notre santé mentale »

Les rédacteurs précisent d’abord, à la lumière de la définition par l’OMS de l’activité physique, que le champ de celle-ci n’est pas seulement celui du sport : il regroupe aussi les déplacements du quotidien, au travail, ou encore les tâches ménagères quotidiennes. En tout cas, les bénéfices de l’activité physique sur la santé mentale, et sur le bien-être général sont prouvés, de telle sorte qu’ils sont pertinents pour l’ensemble de la population : « tout le monde a un intérêt à être plus actif ».  

Pour les personnes souffrant de troubles psychiques, l’activité physique participe pleinement au parcours de rétablissement, et c’est ce pourquoi il faut renforcer les stratégies d’accompagnement des publics les plus éloignés de l’activité physique. Cet accompagnement est d’autant plus urgent que les Français, a fortiori les plus jeunes, sont de plus en plus sédentaires – une sédentarité devenue un enjeu de santé publique.  

Un enjeu de santé publique, car l’activité physique ne dépend pas que du bon vouloir des individus ; l’environnement de ces derniers n’est pas neutre. C’est ainsi que le manque d’aménagements piétons, d’aires de jeux, de pistes cyclables dans les villes, l’insécurité, la révolution numérique accélérée par la crise sanitaire, entre autres, favorisent la sédentarité. De fait, les autorités locales, en premier lieu municipales, ont un rôle à jouer pour créer un urbanisme favorable à l’activité physique : elles peuvent faciliter l’accès à l’activité physique adaptée, développer des transports durables, créer des espaces verts… 

En agissant de manière coordonnée à l’échelle locale, avec par exemple l’interface que constitue un conseil local de santé mentale (CLSM), et tous les acteurs intéressés à la santé, les villes ont un important rôle à jouer sur la promotion de la santé physique et, plus globalement, sur l’ensemble des déterminants de santé, ainsi que le détaille le Réseau français des Villes-Santé dans une note récente. Ces politiques locales doivent être la déclinaison d’une vision intersectorielle plus globale, en associant tous les acteurs compétents : monde sportif, entreprises, collectivités territoriales… 

Les rédacteurs de l’argumentaire défendent également le rôle de l’activité physique dans le lien social, dans la construction d’une politique de santé mentale dans la communauté : pratiquée dans un contexte social, elle renforce le sentiment d’appartenance à un groupe, et crée les conditions d’un soutien social et d’une intégration sociale protecteurs quant à la santé mentale.  

L’activité physique n’est cependant pas une fin en tant que telle : seule une activité physique réalisée par intérêt et par plaisir est favorable à la santé mentale. Les politiques publiques favorisant l’activité physique doivent également intégrer cette notion de plaisir.  

Les rédacteurs concluent l’argumentaire en invitant à ouvrir le débat, comme il est de coutume de le faire ; ils nous enjoignent, par exemple, à faire l’état des lieux de notre propre « mise en mouvement », ou encore à réfléchir sur le regard que l’on porte sur les sportifs et sportives de haut niveau qui parlent de leurs fragilités et troubles psychiques.  

L’argumentaire complet : ici