Le Monde : une tribune appelle à un changement de paradigme en santé publique

Cette tribune [réservée aux abonnés], publiée le 23 janvier, est signée d’un collectifs de médecins, de chercheurs et d’élus.
Les signataires partent d’un constat partagé : à l’heure actuelle, ce n’est pas notre système de santé – comme on l’entend à tout-va – qui est en crise, mais bien notre système de soins.

En effet, pour que notre système de santé soit en crise, il faudrait déjà qu’il existe : c’est-à-dire un « un système qui aborde la santé dans toutes ses dimensions avec pour objectif premier d’éviter la maladie ». Or, ce que nous avons, c’est bien un « système essentiellement fondé sur soins », « un système qui date et dont les tares, pourtant congénitales, ont longtemps été ignorées » explique l’article. 

Ces tares ? Un système congénitalement lié au modèle biomédical de la santé qui, in fine, a mis en concurrence les établissements de santé entre eux et avec la médecine de ville, renforcé les inégalités en matière de santé, etc. Cette crise est indéniable – pénuries de médecins, de médicaments… – et perdurera tant que l’on ne réalisera pas collectivement que la santé, ce n’est pas que les soins.

Les CLSM se positionnent aujourd’hui parfaitement dans le sillon de ce mouvement réclamant davantage de promotion de la santé mentale et de prévention, davantage de politiques publiques intégrant les déterminants de santé et davantage d’acteurs – autres que ceux du soin – impliqués dans les prises de décision en santé. 

Vous pouvez retrouver la tribune ici.