La création au début des années 2000, d’un volet santé de la politique de la ville actant de la reconnaissance des déterminants sociaux et territoriaux de santé a permis le développement des ateliers santé ville (ASV), permettant aux collectivités locales de se saisir de la thématique santé.
Ces ASV, ciblant les territoires inscrits en politique de la ville au niveau national doivent dans un premier temps réaliser un diagnostic partagé  des besoins de santé du territoire en lien avec les collectivités locales, l’ARS et les services de l’Etat.
Ces diagnostics ont fait remonter depuis des années la priorité que constitue la santé mentale pour les habitants des quartiers concernés.
Le Centre Collaborateur de l’OMS pour la recherche et la formation en santé mentale a lancé un programme d’appui au développement et au renforcement des conseils locaux de santé mentale pour la période 2008-2010 grâce au soutien de la Délégation Interministérielle à la Ville en 2007, puis par l’Agence nationale de Cohésion Sociale et d’Egalité des Chances (Acsé) en 2009 et par le CGET en 2014.
Suite à l’instruction du 30 septembre 2016, une attention particulière est portée pour inscrire les CLSM dans les contrats de ville et pour couvrir en priorité les territoires de la politique de la ville.

CLSM & Politique de la ville : Dynamique de déploiement – Etat des lieux au 1er janvier 2020 :

Découvrez ci-dessous le contenu relatif aux au CLSM et territoires politiques de la ville :

France Urbaine appelle à une refondation du système de santé « par les territoires » et à faire de la santé mentale un axe majeur des politiques territoriales de santé

Cette association de collectivités représentant les métropoles, les agglomérations et grandes villes a récemment élaboré un communiqué à ce sujet et à destination du ministère de la Santé et de la prévention. Cette contribution tient en 25 propositions qui appellent des politiques publiques en santé émanant des territoires, lesquels disposent de la majorité des leviers d’action pour agir sur les déterminants de santé, mais aussi pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales.  France Urbaine part ainsi du constat d’une crise profonde touchant le système de santé qui justifie une réinvention totale de celui-ci, dans son organisation mais aussi dans sa philosophie : il s’agit tout autant de construire un nouveau modèle de santé qu’un nouveau modèle social et une nouvelle démocratie territoriale.  Les 25 propositions sont classées dans 5 catégories, identifiant chacune un grand axe de refondation: Prévention et promotion de la santé ;  Inclusion des enfants et adolescents ...