Crise des urgences : l’AMF réaffirme la place des CLSM dans le système de santé

L’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF) s’est exprimée fin juin au sujet de la fermeture de services hospitaliers (notamment de services d’urgences) et a publié une série de propositions dans le domaine de la santé. 
 
Au cœur de ces propositions, des notions telles que la prise en charge globale et de proximité, le rôle central des élus locaux, l’importance des liens ville/hôpital (et plus largement des liens entre sanitaire, social et médico-social), territorialisation des politiques de santé, la coordination et la concertation, la démocratie en santé… ou encore l’acception large de la notion de soins et de santé avec un focus mis sur les déterminants : 
 
Autant de principes portés et déclinés par les CLSM au sein des territoires. 
 
Les CLSM sont d’ailleurs mentionnés à 2 reprises dans ces propositions, en insistant notamment sur la nécessité de mieux accompagner financièrement les territoires intéressés par ce dispositif : 
 
« Par ailleurs, les élus locaux, garants du bien vivre ensemble dans leur territoire et convaincus que les enjeux de santé publique sont en ville, sont attachés à l’idée que la santé ne se réduise pas aux soins et s’engagent dans de nombreux projets incluant une multitude d’acteurs ne relevant pas directement du soin : contrat local de santé, conseil local de santé mentale, responsabilité populationnelle… Ils apprécient ces outils de coordination et de pilotage des politiques de santé très locaux qui leur permettent, en lien avec l’ensemble des acteurs impliqués (qu’ils relèvent de la santé, du social, du médico-social…) de définir des axes de travail correspondant aux réels besoins en santé de leur territoire. » 
 
« Considérant que la crise sanitaire a entrainé une prise de conscience des enjeux liés à la santé mentale, l’AMF souhaite favoriser le déploiement des CLSM, en garantissant une meilleure prise en charge financière du coût des coordinateurs de ces CLSM. La grande implication des élus locaux est un levier de réussite important pour le déploiement des politiques de santé mentale. » 
 
Le président de l’AMF, David Lisnard, précise que « le temps est venu d’oser une plus forte territorialisation des politiques de santé, au plus près des besoins des citoyens, de renforcer et reconnaitre l’échelon de proximité pour mieux coordonner l’hôpital public et privé, la médecine de ville, le médico-social et le social. »
 
Retrouvez le communiqué de presse ou l’intégralité du dossier de presse de l’AMF « Santé : l’urgence d’agir »