[Revue de presse] Troubles mentaux: quand les banlieues s’emparent d’une blessure taboue

Le Point, publié le 14 juin 2019

« Cafés psychos », ateliers-débats, plateformes interactives: pour briser le « tabou » autour des troubles mentaux, des villes de banlieue parisienne multiplient les initiatives de prévention et d’échanges sur ce mal qui touche un Français sur cinq à un moment de sa vie.

Les habitants de banlieue, plus enclins aux troubles mentaux ? Pour Antoine Pelissolo, psychiatre à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, « les conditions de vie détériorées » qui marquent certains territoires « peuvent amplifier ces phénomènes psychiques ». Pauvreté, chômage, violence, isolement : « la banlieue cumule beaucoup de problèmes », rappelle-t-il.

[….]  Ancrer la santé mentale dans la ville pour en finir avec les clichés autour de +l’asile de fous+, tout en faisant du citoyen un acteur de sa guérison: cette stratégie, d’abord pensée par une poignée de villes pionnières, est aujourd’hui au coeur des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de santé mentale.

 

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