Quels sont les membres d’une Cellule de réflexion et d’aide pour les personnes en situation difficile ? Qui peut y participer ? Peut-on envisager une suppléance ?

L’instruction du 30 septembre 2016 relative à la consolidation et à la généralisation des conseils locaux de santé mentale ne vient pas, à la différence de certaines commissions ou instances, décliner la composition des membres d’une Cellule, et de fait éclairer la question de la suppléance.
Il est suggéré de discuter de ce point en assemblée plénière du CLSM, puis de le soumettre à la validation du Comité de pilotage.
Des membres permanents peuvent être désignés, notamment eu égard à leur compétence technique, étant précisé qu’il est déterminant, pour la cohésion et pérennité de la Cellule, d’accepter le mandat de « membre permanent » avec un engagement moral d’assiduité aux réunions. La disponibilité du membre permanent s’avère un paramètre majeur étant l’une des principales difficultés rencontrées dans le fonctionnement des Cellules.
Pour autant, la présence de l’ensemble des membres permanents ne sera pas forcément requise selon les problématiques abordées.
La question de la suppléance doit être abordée, permettant de s’assurer de la présence d’une personne experte dans un domaine.
Des membres – invités – occasionnels peuvent être sollicités lors du traitement d’une situation dans la mesure où ils sont concernés, impliqués et/ou auteur de la saisine.
L’interconnaissance permet ainsi de coconstruire ensemble dans la recherche de solutions.
La représentation des usagers/associations d’usagers revêt un caractère indispensable dans la co-construction renvoyant à la philosophie du savoir expérientiel. 
 
Il importe de souligner qu’aucune autorité ou administration ne peut légitimement imposer sa présence en qualité de membre permanent ou occasionnel.
 La présence de la personne vis à vis de laquelle situation est discutée constitue une question centrale, qui sera abordée le mois prochain.
Valériane DUJARDIN – LASCAUX, Juriste